Russian Dance Suite

Dans beaucoup de ses oeuvres, Kees Vlak a traité de différents peuples, de leur essence et surtout de leur musique. Lorsqu'il a été invité par la fanfare du Conservatoire de Minsk, c'est cette visite qui lui a inspiré la création de sa "Russian Dance Suite". Il a été particulièrement touché par l'amour des Slaves bélarussiens pour leur patrie et leur musique folklorique. Étonnamment, l'instrument de musique le plus couramment utilisé n'est pas le balalaïka, mais un instrument similaire au cimbalon hongrois.

• Ouverture

Ici, le compositeur traite la réception et ses premières impressions. Les Bélarussiens lui semblaient cosmopolites, peu influencés par des humeurs et des efforts pleins d'énergie. Pour cette raison, l'ouverture est également caractérisée par sa poussée positive vers l'avant.

• Elegischer Tanz

Dans ce mouvement, le compositeur rappelle de nombreux conflits guerriers qui ont eu lieu sur le sol bélarussien, ainsi que la pauvreté dans laquelle vit une partie essentielle de la population.

• Petruschka

A ce mouvement, le compositeur note : "La musique nous ramène dans l'histoire. A Moscou et dans les autres villes du pays, il y avait les'Petrushkas' ; c'étaient des jongleurs qui étaient généralement des danseurs, des acrobates, des musiciens, des chanteurs, des comédiens et souvent aussi des tricheurs. Sous le règne d'Ivan IV les Terribles, beaucoup d'entre eux ont été tués ou dépouillés de leurs dernières possessions."

• Trepak

Le dernier mouvement de la suite est un trepak. Il s'agit d'une danse russe rapide, qui est relativement similaire à la Tarantella italienne. Le caractère du peuple bélarussien et la force qu'il possède sont clairement évidents dans une succession rapide d'idées inattendues.