Kopflos op. 108

Le compositeur écrivit ce cycle de lieder au cours des derniers mois de sa vie et l'appela son „Chant du cygne”. Aussi, le choix de textes est pour le moins inhabituel: la „sagesse de l'âge” et la „sérénité” ne sont pas les attributs qui ont guidé le compositeur, ces vers traduisent bien plus le scepticisme et un humour moqueur, en particulier dans le dernier lied, avec ces mots: „Toutes les paroles des hommes, mon cher enfant, sont toutes plus ou moins des escroqueries…” La musique, finement élaborée, pour voix et piano, est inéluctablement impressionnante, tant pour l'interprète que pour l'auditeur.