De 1995 à 2003, le compositeur colonais York Höller écrivit quatorze pièces pour piano fort ambitieuses ; des évocations mais aussi des réflexions musicales sur des personnes qui lui sont proches. Ce sont des « monogrammes » car Höller choisit souvent les lettres alphabétiques du nom des dédicataires comme base de sa structure sonore. Cest ainsi que ses réflexions sur des compositeurs comme p. ex. Karlheinz Stockhausen, Hans Werner Henze ou Pierre Boulez deviennent, par le jeu de corrélations intérieures, un dialogue puissant de forme, parfois songeur et font du dernier mouvement « Scanning », qui unit toutes ces réflexions, un réel finale.