Würzburger Halleluja

Solennel, sphérique, et pour ainsi dire, qui élève : ces qualifications s’appliquent tout particulièrement à l’Hallelujah de Würzburg de Rolf Rudin. Cette composition en coda à plusieurs voix pour l’Hallelujah GL 175,4 de Heinrich Rohr date de 2006 et est une commande pour le chœur des jeunes filles de la cathédrale de Würzburg. L’intonation originale à une seule voix de l’Hallelujah de Rohr est remplacée par un chœur de femmes de quatre à cinq voix (SSSAA), installé par le compositeur récompensé à plusieurs reprises. La louange à Dieu trouve ainsi, avec des sonorités enchanteresses de l’au-delà, sa conclusion solennelle. Une miniature de musique religieuse à donner des frissons, qui peut être jouée aussi bien dans un contexte liturgique que de celui d’un concert sans aucune dimension religieuse.