Rêverie

Le XIXe siècle ne fut pas seulement l’ère des grandes formes musicales, des symphonies monumentales et des mélodieuses sonates. Dans le domaine des petites pièces musicales, les compositeurs romantiques se sont montrés polyvalents et hautement imaginatifs. Robert Schumann était un maître de la pièce de caractère pour “son” instrument, le piano. En 1838, il fit, pour les “Scènes d’enfants” op. 15, une sélection de treize pièces parmi trente de ces poétiques miniatures. À la septième place, donc exactement au milieu, nous trouvons la “Rêverie”, la plus connue de toutes les pièces de Schumann. C’est un joyau romantique dont la mélodie prenante ne veut pas nous sortir de la tête. La présente édition invite les quatuors à cordes (contrebasse ad lib.) à jouer cette magnifique composition. .